Parlons d'arbitrage

Je n’avais pas pris le temps de lire, le dernier paragraphe sur les pratiques de la FIFA pour l’écarte pour la CDM. Jamais déçu par ces gars-là.

En même temps la place de la femme c’est à la cuisine pas sur un terrain de foot :sac:

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Il y a ça depuis au moins 10 ans au rugby j’ai rarement entendu tant de polémiques que ça sur ce que peut dire un arbitre sur un terrain.

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On disait pareil pour la VAR.

Je te laisse constater :calm:

Sauf qu’au rugby le respect de l’arbitre est d’un tout autre niveau.

Bon Bon , en ce retour de L1 petite devinette :

Trouvez quel pénalty a été retiré car la Var à signalé un joueur rentrant dans la surface avant le tir ( Les 2 ont étaient arrêtés par le GB ) :


Et oui, c’etait le 2em, le 1er l’arbitre n’a pas bronché.

C’est le Brestois qui dégage le ballon ? Je crois que ça joue dans la décision, comme pour le Lensois.

C’est pas ca la règle hein ^^ !

C’est pas faux. :sac:

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La mise au monde de Mike Dean est une erreur

Super intéressante la perspective de Chapron sur la psychologie arbitrale, et heureux de voir que ce n’est pas juste un listing des mauvaises décisions.

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C’est effectivement super super intéressant. Hâte de voir les prochains matchs, y’a quelques trucs juteux ces dernières années.

Effectivement ! Très sympa à regarder cette analyse. Mais que d’erreurs, à un tel niveau c’est fou.

Mais comme il dit bien, les mecs de l’UEFA sont tout aussi fautif.

Enfin

arbitre

Source: l’Equipe

Qui est vraiment Stéphanie Frappart ?

Consacrée à l’échelle planétaire en décembre au Qatar, où elle a été la première femme à arbitrer en phase finale masculine de Coupe du monde, Stéphanie Frappart a bâti son succès en ne laissant aucune prise aux émotions.

Il est des petits polos blancs et des sourires discrets qui pèsent aussi lourd que des armures. Si elle s’était écoutée d’ailleurs, Stéphanie Frappart serait plutôt venue au rendez-vous en tenue d’arbitre. C’est comme ça que la France la connaît, c’est comme ça que le monde entier l’a découverte, et c’est comme ça que la plus grande star actuelle de l’arbitrage se laisse approcher, à défaut de saisir.

En cet après-midi de janvier, la Française de 39 ans revient tout juste d’un déplacement en Coupe de France sur la pelouse de Jura Sud, avant de repartir pour un stage de préparation à la Coupe du monde féminine à Doha, un autre stage Élite en Italie et une affiche de Ligue 1.

Elle court, elle court, Stéphanie Frappart, sur les terrains (elle détient le record de la distance parcourue sur un match européen avec 16,1 km en 120 minutes lors de la Supercoupe d’Europe 2019) et d’un terrain à l’autre. Les médias, dans tout ça ? Elle les fait un peu courir, aussi. Tourner en rond. Gentiment, mais fermement. « Regardez les papiers qui me sont consacrés, très peu de choses y apparaissent sur ma vie privée et professionnelle. »

Stéphanie Frappart est devenue le 1er décembre dernier au Qatar la première femme à diriger un match de phase finale de Coupe du monde masculine (Allemagne-Costa Rica). (Nicolas Luttiau/L’Equipe)

Pour saluer la première arbitre femme à avoir officié lors d’une phase finale de Coupe du monde masculine le 1er décembre dernier (Allemagne-Costa Rica, géré sans encombre, si ce n’est une oreillette défaillante), le New York Times, le Guardian, El Pais et tous leurs cousins les plus prestigieux se sont donc contentés des grandes lignes de son CV. Ça fait l’affaire, elles claquent aussi fort qu’un de ses coups de sifflet.

Madame Frappart collectionne depuis toujours les places de « première » de sa classe : première femme arbitre en Deuxième Division française (2014), puis en Ligue 1 masculine (Amiens-Strasbourg le 28 avril 2019), en Supercoupe d’Europe (août 2019, Liverpool-Chelsea à Istanbul), en Ligue des champions (Juventus-Kiev, en décembre 2020) et en finale de Coupe de France (7 mai dernier).

Un statut de pionnière qui explique la renommée mondiale exponentielle de la native du Plessis-Bouchard (Val-d’Oise), première du classement 2021 des « 30 qui font le foot français » établi par L’Équipe, devant Kylian Mbappé. Moins de deux ans plus tard, elle était dans la délégation présidentielle française partie assister à la finale de la Coupe du monde : elle est désormais membre du club.

« Elle est d’une humilité et d’une discrétion remarquable. Parfois, on se demande même si elle réalise l’impact symbolique qu’elle peut porter. Elle est à l’opposé du bling-bling »

Assise au maquillage, Stéphanie Frappart parle de ce volet-là de sa vie sans affect apparent. Les joues ne rosissent pas, le débit de parole ne s’accélère jamais, les pupilles oublient de scintiller. La veille, sur la pelouse de Jura Sud-AC Ajaccio (1-2) en 32es de finale de Coupe de France, elle était « la star », un mot qui, on le sent, la dérange un peu, et la transforme vite en reine des selfies.

« Ce qui est saisissant, c’est que si ici nous n’écoutions pas les médias, nous ne saurions pas le statut international de Stéphanie, raconte Emmanuelle Bonnet-Oulaldj, coprésidente de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) où travaille encore l’arbitre française. Elle est d’une humilité et d’une discrétion remarquable. Parfois, on se demande même si elle réalise l’impact symbolique qu’elle peut porter. Elle est à l’opposé du bling-bling. »

À son retour du Qatar, ses collègues de bureau avaient organisé une séance de dédicaces à laquelle elle s’est pliée de bonne grâce. L’un d’eux avait même apporté un livre pour enfants où figurait déjà son portrait.

« Après la Coupe du monde, il fallait quand même éviter de trop sortir parce que se faire arrêter toutes les deux minutes, ça peut être perturbant »

« À quoi je mesure que mon statut a changé ? Au fait que les gens dans la rue me reconnaissent plus vite. Déjà, depuis 2019, ça s’était accéléré, mais là, c’est tous les jours, une fois minimum. Encore ce matin, juste devant la porte d’entrée de mon immeuble. Après la Coupe du monde, il fallait quand même éviter de trop sortir parce que se faire arrêter toutes les deux minutes, ça peut être perturbant. Je pense que je ne réalise pas la totalité de ce qu’il se passe non plus. »

Et puis, il y a les courriers de sollicitations qui s’amoncellent sur la console de l’entrée : les invitations dans des collèges ou des lycées, les inaugurations de stades à son nom (le premier à Sotteville-lès-Rouen, un deuxième bientôt en Bretagne), les entreprises qui aimeraient qu’elle vienne parler fort sur l’estrade de l’open space ou alors s’associer à son image. Des « demandes mises de côté pour plus tard », car la presque quadragénaire est liée à La Poste par un contrat d’exclusivité via la Fédération française de football.

Pour le reste, elle « essaie de trouver le juste milieu pour contenter le plus grand monde », l’essentiel étant « de ne pas se dissiper puisque l’objectif reste le terrain ». Ce fameux terrain pour lequel elle découche cinq nuits par semaine, en moyenne. Stéphanie Frappart ne s’en plaint pas, elle est là où elle a toujours voulu être.

« Sincèrement, cela n’a pas d’importance pour nous qu’elle soit une femme. On s’en fiche. Elle travaille dur tous les jours »

Pour expliquer sa fulgurante ascension vers les pelouses les plus vertes, elle prend d’abord soin de nommer ceux qui lui ont ouvert les portes : Jean-Claude Lepage, à la Ligue de Paris ; Pascal Garibian, à la direction technique de l’arbitrage de la FFF ; Roberto Rosetti, à l’UEFA. « Honnêtement, quand on la connaît, on ne peut pas être surpris de sa trajectoire, résume ce dernier, responsable en chef des arbitres de l’instance européenne. Elle est très préparée, physiquement et mentalement. Et je suis très objectif quand je dis cela. Son attitude est toujours très humble. Et, sincèrement, cela n’a pas d’importance pour nous qu’elle soit une femme. On s’en fiche. Elle travaille dur tous les jours. » Si aujourd’hui la jeune femme de 1,64 m tient tête sans ciller aux quasi deux mètres de Nicolas Pallois sur les terrains de Ligue 1, c’est déjà parce qu’elle connaît le foot depuis toujours.

Elle a d’abord suivi son père, ancien ouvrier chez 3M (Scotch), lors de ses matches amateurs dans les Vosges et en région parisienne. Puis elle a vite endossé un maillot floqué 10 pour l’AS Herblay, puis le CS Pierrelaye (Val-d’Oise), après avoir tâté du ballon sur le terrain de handball bitumé de son école primaire.

Pas de club de coeur, pas de poster d’idole aux murs comme si, déjà, la technicienne prenait le pas sur la dame de coeur. Celle qui voulait comprendre les règles, les décortiquer, s’est lancée dans l’arbitrage dès 13 ans. Ce qui a éteint peu à peu la carrière de joueuse de la Francilienne, footballeuse douée qui passait les sélections régionales pour rejoindre l’équipe de France.

« Il fallait choisir, explique l’ancienne étudiante en Staps. Le foot féminin était peu développé à l’époque. Moi, j’habitais dans l’Ouest parisien, le plus proche des clubs de haut niveau était le PSG, soit près de quarante-cinq minutes de voiture. Et mes parents ne pouvaient pas m’emmener tous les soirs, ce qui était une autre barrière. Je me suis dit que l’arbitrage était peut-être le domaine dans lequel je m’épanouirais le plus, que dans le foot, c’était limité. Je n’ai aucun regret. »

« Cela ne suffit pas d’être athlétique et près de l’action, deux qualités unanimement reconnues chez elle, c’est une énorme travailleuse, notamment dans la préparation des matches »

Elle n’a plus rejoué au ballon depuis, si ce n’est en stage d’entraînement à Clairefontaine. Mais elle consomme du foot à la télé presque tous les jours. Elle le chiffrerait à une quinzaine d’heures par semaine. Sûrement plus que beaucoup de ses confrères, ce qui lui vaut une réputation de workaholic. « Cela ne suffit pas d’être athlétique et près de l’action, deux qualités unanimement reconnues chez elle, souligne l’ancien directeur technique de l’arbitrage Pascal Garibian. C’est une énorme travailleuse, notamment dans la préparation des matches. »

L’homme se souvient très bien de la première fois qu’il l’a vue. C’était il y a vingt ans, un dimanche après-midi à Orly, où elle officiait sur un match de Division d’Honneur garçons. Il avait été mandaté par la Commission régionale des arbitres d’Île-de-France. « Il était question de sa capacité à manager dans un environnement pas évident. J’avais couché dans mon rapport toute la confiance que m’inspiraient ses qualités managériales et techniques car elle avait déjà cette propension à servir le jeu. À 20 ans, ce petit bout de femme a dirigé ce match de DH du début à la fin sans aucune difficulté, avec une autorité naturelle. Cela malgré la pression de l’arbitre international qui l’observait. »

C’est sûrement l’autre grand point fort de Stéphanie Frappart : la pression semble glisser sur elle, en dépit de la taille du défi proposé, ou de l’inhospitalité du terrain qui la reçoit. Ces sifflets niçois incessants, par exemple, qui l’accueillent avant le coup d’envoi de la dernière finale de la Coupe de France, où elle accordera un penalty débattu au FC Nantes (1-0 pour les Canaris).

Sept ans avant, c’était déjà sur une question de penalty que l’ancien entraîneur de Valenciennes David Le Frapper l’avait apostrophée en conférence de presse (« Une femme qui vient arbitrer dans un sport d’hommes, c’est compliqué. »). Un peu dans la même veine que son homologue Victor Zvunka, alors entraîneur d’Arles-Avignon (Ligue 2), en 2015 (« En plus c’est une femme… Je veux dire, pour les sensations du ballon, passons… ») En 2020, toujours après un penalty, l’ancien coach de l’OM André Villas-Boas lui avait lancé au visage qu’elle « n’avait pas le niveau » (il était revenu sur ses propos en conférence de presse après avoir visionné les images).

« Heureusement elle reste humaine, il lui arrive de se tromper, rappelle Pascal Garibian. En 2019, je la jugeais prête pour la Ligue 1, et c’était dans un contexte d’introduction de la vidéo. Je savais qu’elle avait à la fois cette humilité pour potentiellement, devant des images, être capable de reconnaître une erreur, et donc de susciter moins de polémique si elle se trompait. À chaque étape, il y a eu chez elle un niveau de maîtrise de l’adversité que les garçons ne connaissent pas. Parce qu’il y avait cette pression médiatique et cette obligation de réussir. »

Des impératifs qu’elle a sûrement intériorisés, même si elle s’en défend. « Je suis quelqu’un de têtu et borné. Si je veux arriver, je vais tout mettre en oeuvre. C’est peut-être pour ça que je regarde plus de matches, c’est peut-être pour ça que je vais plus à l’entraînement, que je mets plus de focus. Au moins, je me serais donnée tous les moyens. »

Se couper des réseaux sociaux en est un autre. Une simple balade quotidienne sur Twitter avec Stéphanie Frappart dans le moteur de recherche a de quoi donner la nausée : « Elle est meilleure pour s’acheter un jean chez Jennyfer plutôt qu’à l’arbitrage de Bordeaux-Amiens ». Ou encore ce sondage : « Avec le recul, Mme Stéphanie Frappart est-elle un exemple, une incompétente ou une vicieuse corrompue ? » Pascal Garibian soupire : « Un homme n’aurait pas été victime d’attaques de ce niveau. Mais elle ne se cachera jamais derrière ça. Jamais. »

« Quand un enfant démarre dans le foot, il voit plus une carrière en mode Kylian Mbappé ou Eugénie Le Sommer plutôt que Clément Turpin ou Stéphanie Frappart. On est réalistes. »

Le sexisme semble un mot absent du vocabulaire de l’arbitre française, même si on sent l’armure se fendiller quand on aborde ces questions. Quand elle raconte sa mère, assistante maternelle, qui l’accompagnait sur ses premiers matches d’arbitrage et préférait faire le tour du terrain, « une échappatoire pour éviter d’entendre ce qu’on dit sur son enfant ».

Il y a chez Stéphanie Frappart autant d’énergie à refuser d’être élevée pour son genre, qu’à envisager pouvoir être descendue en flèche à cause de lui : « Quand un enfant démarre dans le foot, il voit plus une carrière en mode Kylian Mbappé ou Eugénie Le Sommer plutôt que Clément Turpin ou Stéphanie Frappart. On est réalistes. L’environnement du foot actuel n’incite pas les gamins à prendre le sifflet. »

Il incite en revanche ceux qui l’ont pris à se protéger : « Je lis très rarement ce qu’on écrit sur moi. Ce détachement est naturel, je pense, ce recul que je prends pour rester sur la partie technique, moins émotionnelle. Je suis aussi réservée dans la vie. Je n’ai pas envie de sourire à tout-va et de changer ma personnalité, juste pour faire plaisir. » Que ce soit sur le terrain ou en dehors, l’émotion n’a aucune place dans la vie publique de Stéphanie Frappart.

À l’UEFA, Roberto Rosetti, se souvient : « On était en préparation à Lisbonne, juste après ses tests physiques, à l’été 2019. Je lui ai annoncé sa désignation pour la Supercoupe d’Europe. Et j’ai été un peu surpris de sa réaction. Elle m’a dit : « OK, pas de souci. » C’était une réaction sans émotion. Sans doute qu’intérieurement, elle était remuée, mais c’est comme si elle était déjà dans son match. »

« J’ai construit une carapace en séparant toutes mes vies, personnelle, arbitrale et professionnelle. Je veux préserver ma famille, je ne veux que rien ne les atteigne. Avec cette carapace, c’est moi qui encaisse »

Pareil face au micro de l’intervieweur, qui essaie de mettre un peu de chair sous le maillot. Qui est-elle, quand elle quitte l’uniforme ? Une star des pelouses, qui cultive son jardin secret. « Une carapace, oui, j’en ai construit une, en séparant toutes mes vies, personnelle, arbitrale et professionnelle. Je veux préserver ma famille, je ne veux que rien ne les atteigne. Avec cette carapace, c’est moi qui encaisse. »

On saura quand même que cette mordue de course à pied regarde Netflix (au menu : Shooter, Murder, La Casa de Papel, La Reine du Sud, Emily in Paris…), passe beaucoup de temps en famille - notamment avec ses neveux et nièces, qui la « voient plus souvent dans la télé qu’en vrai » - et aime les sorties dans les parcs. Que depuis 2009, elle arrive à vélo de course à son bureau de coordinatrice des compétitions à la FSGT, qu’elle partage avec deux collègues, et qu’elle part s’entraîner au stade en face sur sa pause-déjeuner.

En immersion avec Stéphanie Frappart

Au sein de la Fédération issue du milieu ouvrier (née en 1934), Stéphanie Frappart a pour mission d’organiser une cinquantaine de compétitions fédérales de trente activités différentes, et son rôle ne se résume pas à une présence alibi lors de quelques réunions. « Ses compétences sont précieuses sur de nombreux sujets, comme la gestion des conflits, explique Emmanuelle Bonnet-Oulaldj. Quand Stéphanie essaie d’arbitrer une situation, ça marche sur un terrain de foot et dans un bureau, aussi. »

Cette vie professionnelle, l’arbitre y est profondément attachée, même si elle bénéficie d’aménagements de son temps de travail (elle est désormais à 40 %) pour cause d’agenda international de plus en plus chargé.

Attention, l’armure laisse passer un peu de jour. « J’ai gardé mon activité pour arriver à voir d’autres gens, confie-t-elle. Quand vous êtes dans le foot, que dans la semaine vous ne pouvez voir personne car les gens travaillent et que le soir vous n’êtes pas chez vous, vous êtes tout seul. Ce choix me donne un équilibre, et me permet de ne pas tomber dans la solitude d’un sportif de haut niveau. » Au bout d’une heure, il n’est déjà plus temps de creuser l’intime, la discrète est sauvée par le gong.

« J’aimerais que d’autres filles arrivent en Ligue 1, que ce ne soit pas juste Stéphanie et puis plus rien pendant dix ou quinze ans. J’aimerais que d’autres vivent ce que j’ai vécu, car c’est exceptionnel »

Reste l’avenir, qu’on peine à imaginer quand, à même pas 40 ans, on a déjà planté son drapeau en haut de tellement de sommets. Nommée début janvier directrice technique en charge de l’arbitrage féminin au sein de la FFF, la jeune femme s’investit bénévolement depuis des mois en supervisant les stages de ses consoeurs. « Il est important qu’elle soit une locomotive et non une vitrine, explique Pascal Garibian. Sa parole compte. Elle dit des choses à nos arbitres féminines que nous, managers techniciens, ne pourrions pas dire. Au-delà de son expertise, elle a une vraie puissance pédagogique. »

Quand Stéphanie Frappart évoque ce qu’elle souhaite demain, bien sûr que la compétitrice a encore soif de haut niveau, mais le début de sa réponse est tout autre : « J’aimerais que d’autres filles arrivent en Ligue 1, que ce ne soit pas juste Stéphanie et puis plus rien pendant dix ou quinze ans, de même à l’étranger. J’aimerais que d’autres vivent ce que j’ai vécu, car c’est exceptionnel. »

Alors on oublie les sondages malaisants sur Twitter et on repense plutôt à cette photo postée il y a quelques jours par un père de famille allemand. Celle de sa petite fille, 3 ans tout au plus, qui marche ballon sous le bras et sifflet à la bouche, avec cette légende : « La prochaine Stéphanie Frappart. » La relève est en marche. Va falloir qu’elle apprenne vite à courir.

Source: l’Equipe

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On sait pourquoi ils utilisent pas la var

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Incroyable débilité de la règle. On comprend pourquoi les arbitres étaient réticents à l’utiliser et pourquoi la var défend les collègues en l’appelant une fois sur 10

C’est fou

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on le sait depuis un bon moment en plus.