⛅ Parlons de la pluie et du beau temps

Moi, ça me donne envie de tout cramer.
Mais c’est le signe, chez moi, que je suis en forme et bien dans ma tête. :no:

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Tellement bordel.
Si vous voulez votre dose de développement personnel allez sur LinkedIn, vous trouverez une chiée de gens qui ont des solutions à vos problèmes et qui vous apprennent à vivre comme il le faut.

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Moi les musiques comme ça j’aime trop, ça me calme directement

Je suis loin d’être dans le même état que vous pour le coup, étant donné que dans ma vie tout roule plutôt bien actuellement, pas de stress particulier, j’ai le temps de glander, je suis rentré du Japon et même pas eu de blues de fin de vacances (juste le jetlag du retour qui était relou à gérer). Au contraire j’étais même content de revenir à mon quotidien, ma ptite routine, je réalise que j’aime vraiment bien ma vie et que je suis là où je veux être, que ce soit sur un plan pro ou perso. Après j’ai je pense beaucoup moins de contraintes que vous (j’ai pas de gosse à gérer quoi :sac: )

Donc visiblement je suis à contre courant du mood général ici, et j’allais partir sur une tirade sur pourquoi la société nous oppresse tous actuellement et qu’on y peut pas grand chose à notre niveau, mais en vrai flemme. Je posterai alors juste ce petit meme parce que mine de rien, y’a un ptit fond de vérité :sac:

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Deux choses :

  • de un, si, des gens naissent avec des prédispositions à la dépression. C’est factuel, c’est une maladie et c’est chimique. Nier ça sous prétexte que « tout le monde peut s’en sortir en s’en donnant les moyens », c’est le premier truc à ne pas faire.

  • de deux, je ne me plains de rien. J’énonce, comme d’autres ici, des faits. Répondre à quelqu’un qui va mal « bah pourtant regarde, tu vas pas si mal », c’est le deuxième truc à ne pas faire.

Je m’arrête là parce que j’ai pas envie d’être désagréable, mais plutôt que des vidéos inspirantes sur Instagram ou des Alpha Sigma sur LinkedIn, regarde un peu ce que conseille la psychologie et la psychiatrie. Parce que ton post sensé me donner la pêche me donne juste envie d’égorger des chats. Et j’aime les chats pourtant.

La meilleure façon d’aider quelqu’un qui va mal, c’est juste de l’écouter (ce qu’on fait tous ici). Mais ce que tu fais @Bnj, pour mon cas en tout cas, c’est juste tout l’inverse. Donc merci, parce que je sais que ça part d’une bonne intention, mais voilà. Je suis pas client.

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Ben moi j’ai la chiasse :no:

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Ok, sorry dans ce cas ça partait d’une bonne intention

Bonne continuation et aller Paris

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Ravi de savoir que ça a une influence positive sur certains ici. J’y penserai la prochaine fois que je serai en galère au milieu de nulle part. Ça m’aidera peut-être à apprécier le moment. :no:

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@Revizor a répondu au plus gros, mais je reviens quand même sur ceci en particulier :

Oui, je voulais un enfant, j’ai choisi mon taff, etc. Et franchement, j’ai aucun regret sur mes choix. Mais c’est pas ma faute, ou la sienne, si mon fils était malade quasiment six mois de suite l’automne/hiver dernier et si cet automne il a déjà été malade 4-5 fois. Ou s’il dort pas bien. C’est pas parce que j’ai choisi mon taff que je suis malheureux, mais simplement parce que je dois bosser pour subvenir à mes besoins et ceux de ma famille. Déjà petit, je faisais des phobies scolaires et je fuguais de l’école. Les profs faisaient tout pour m’en empêcher, je n’avais pas le droit d’aller seul aux toilettes, il y avait toujours quelqu’un avec moi à la récré. Mais je trouvais toujours un moyen. Parce qu’à 6-7 ans je me disais déjà que c’était trop de temps perdu. Je comptais la nuit les jours/heures qu’il me restait potentiellement à vivre et j’étais effrayé de voir à quel point c’était peu et du temps passé à l’école/travail. A 7 ans hein. Aujourd’hui, je fais complètement l’autruche à ce sujet, mais si je me laisse y réfléchir, je fais limite une crise de panique. C’est la société qui est comme ça, on doit passer le plus gros de notre vie à trimer pour d’autres. Et ça me révolte. Que ce soit sur ce taff ou un autre, ce sera le cas. Et je préfère quand même ça que crever de faim ou ne pas pouvoir offrir une belle qualité de vie à mon fils…

Du coup, je ne suis pas d’accord avec toi pour dire que nos malheurs proviennent de nos choix. Au contraire, j’ai même l’impression qu’on est plusieurs à dire que « malgré le fait que tout va bien », bah on est quand même pas top.

Quand je regarde ma vie ces 5 dernières années, objectivement je suis chanceux. J’ai eu trois promotions en 3 ans et demi. Il y a eu la naissance de mon fils qui, malgré sa santé fragile et ses nuits, est un amour. J’ai réussi depuis un peu plus d’un an à retrouver le temps de faire des projets avec mon frère. On a remporté, dès notre reprise, le 48HFP. On a pu aller à Los Angeles pour présenter notre film et représenter la Suisse, et cette année on a encore reçu le prix du public. J’ai pu reprendre le tennis. Je suis heureux avec ma copine, mes amis, ma famille.

Reste que malgré tout, ça me laisse peu de temps pour juste me reposer, souffler, lire, jouer. Et que c’est quelque chose d’ultra important pour mon bien-être mais peu compatible avec une vie de quelqu’un qui travaille à plein temps avec un enfant en bas âge. Je dois juste l’accepter.

Heureusement que j’ai commencé mon message en disant que pour ce qui était des enfants je pouvais rien dire :sac:

Là tu vois on a une vision tellement différente, mais je pense que si on lance le débat on sera autant d’accord que pour Messi

Encore une fois, le refrain du « tu peux faire ce que tu veux », il n’est pas vrai. Pas pour tout le monde.

J’ai un enfant de deux ans, un loyer à 2700CHF par mois, une assurance maladie à 600/mois pour moi, 200/mois pour mon gosse, etc. Je peux pas dire que je reprends des études, je peux pas dire que je m’oriente vers un taff qui me fera kiffer, si c’est au détriment du salaire. Rentre aussi en compte l’avis de ton/ta partenaire de vie, etc. Quant aux études que j’ai pu faire, c’était pas tant par choix que par l’orientation proposée qui était de faible qualité et ne correspondait pas à la réalité ensuite.

Mais comme tu dis, je pense qu’on pourrait parler des heures sans être d’accord sur ce sujet.

On peut finalement être d’accord :sac:

Mais ça reste une vision de la vie totalement différente, perso j’ai préféré ( pour le moment ) d’être seul et profiter sans aucun contrainte, alors qu’à partir du moment où un ou des enfants sont présents dans l’équation tout change effectivement

Après moi je suis avec ma copine depuis bientôt 8 ans. Il y a quelques années, je voulais tout lâcher pour tenter de streamer. Elle ne voulait pas, elle, de quelqu’un qui reste enfermé à la maison sans aucune garantie que ça puisse fonctionner. Parce que justement elle voulait qu’on puisse avancer ensemble et en vue de projets communs comme un enfant.

J’ai été au chômage 3-4 mois. Elle m’a dit « tente maintenant ». Mais le chômage m’a obligé à participer à des cours inutiles, je devais faire au moins 15 postulations par mois, aller au chômage pour les justifier, etc. Et derrière, quand elle rentrait, bah je pouvais oublier le stream car mon bureau était dans le salon.

Mon taff n’a jamais été une priorité. Je l’ai dit, je le répète, pour moi c’est une contrainte absolue. Je ne taff que pour payer mes factures. Et je pense sincèrement que même une activité qui me plait énormément, si ça devenait une obligation 40h par semaine, je n’y prendrais pas plaisir…

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Tu as donc bien fait de ne jamais te lancer dans le streaming.

Car pour que ça puisse être rentable il te faut suivre un planning etc, bref des contraintes.

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Effectivement, à part rentier je ne vois pas trop un taff qui pourrait convenir :sac:

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Et encore c’est pas sur que ça marche, je streame régulièrement et j’ai aucun garantie que ça marche non plus (même si ce WE c’était fou) et c’est pour ça que je cherche (bon pas depuis dimanche) un taff pour avoir un minimum de revenu

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Je le sais bien.

Mais c’est, justement, la seule activité que je peux imaginer me convenir à très haute dose. Ou alors si j’avais pu être sportif de haut niveau, là je pense que c’est une vie que j’aurais kiffé à 100%.

Mais ma copine estime que de m’avoir laissé trois mois, dont 3-4 semaines où j’avais des cours pour le chômage, sans pouvoir streamer dès qu’elle était à la maison, c’était ma chance de faire ça. Quand je lui dis qu’il aurait fallu au moins 6 mois à stream quasiment tous les jours, à des horaires réguliers, si possible pas en début de matinée ou d’aprem quand les gens bossent, elle comprend pas :no:

Mais bon, très sincèrement c’est quasiment impossible de vivre du streaming à Genève. Je connais pas beaucoup de mecs qui arrivent à tirer 90k annuels grâce à ça.

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Figure-toi que, quand on me demandait ce que je voulais faire quand j’étais petit, je répondais ça. :sac:

Moi je disais que je voulais gagner de l’argent à la bourse, même enfant je n’aurai pas été accepté comme je suis ici :sac:

C’est clairement bien trop peu, après quand tu connais peu voir pas du tout le milieu ça peut être compliqué à comprendre

Alors clairement même si 6 mois ce n’est pas assez pour espéré percé réellement il faut plus de temps pour ça. Je vais prendre mon exemple (bon ok j’en suis pas un bref) ça fait 1 an que je streame de manière ultra régulière et au moins 3 fois voir 4 pas semaine, et pourtant c’est complexe, ok ce week end j’ai fais de très belles stats mais je sais que dès ce soir ça va chuter de fou, donc il faut perséverer et peu être que dans un an ce sera mieux mais j’en suis pas sur du tout.

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