Politique (hors US)

Normal que même en zoomant sur l’interview de Borne, tout ce que j’arrive à lire c’est “bla bla bla” ?

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https://fr.news.yahoo.com/macron-va-créer-haut-conseil-084721272.html?guccounter=1

:pasrire:

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A la manif nous toutes

https://twitter.com/lebeauvice/status/1066357176925659137

:hoho:

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Mais non. :hoho:

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A peu près à chier sur toute la ligne !

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Inciter au covoiturage ou au vélo, c’est plutôt bien, non ?

Des véhicules autonomes aussi. Conduite moins agressive et moins d’accélérations brutales = meilleure consommation.

Après, le mieux serait de faire plein de petits groupes de vie (écoles, hôpitaux, commerces, entreprises, potagers, élevages, etc) au lieu des gros amas immenses qu’on voit de nos jours. Mais bon cela suppose de déplacer des millions de personnes et de repenser l’intégralité du territoire. Pas garanti que les gens acceptent.

@douante @om4ever : en quoi donc est-ce “à peu près à chier sur toute la ligne” ?
Quelles seraient vos propositions ?

Je suis pas un pro du sujet mais ce qui est présenté là me semble à peu près le degré zéro de l’ambition qu’on devrait avoir :

  • déjà, inscrire dans la loi le développement des portails web mobilités pour trouver des moyens de se déplacer alors que toutes les collectivités ou presque se sont lancées et certaines depuis des années. :mouais:
  • le billet unique ça c’est bien
  • le plan vélo no comment… Ce dont les cyclistes ont besoin ce sont des infrastructures
  • entretien du réseau : ouais OK
  • chèque covoiturage ou vélo : bah c’est un peu la refonte de l’indemnité kilométrique vélo non ? bref du réchauffé. Pour le covoit’, pareil, avec le chèque ou pas, c’est pas l’envie d’économiser qui manque mais les contraintes de déplacement du quotidien font que c’est très dur de covoiturer durablement. Et comme pour le plan vélo, ce qu’il faut c’est infrastructures à mon sens, pas des incitations financières.
  • le permis, tant mieux si c’est moins cher.

Mais le grand problème, aujourd’hui, faut décarboner les transports, donc développer le vélo et le covoiturage c’est très bien, mais ça passe surtout par le ferroviaire. La voiture, le vélo, le covoiturage ou les navettes autonomes devraient être des solutions pour rabattre les gens vers les gares SNCF qui desservent les lieux d’emplois.

Donc la loi Mobilités, elle devraient plutôt fixer en priorité des objectifs de structuration des réseaux cyclistes et ferrés et organiser le rabattement sur ces offres de mobilités alternatives.

Par exemple, tu aurais une navette qui partirait de ton village et qui desservirait un gare TER qui t’amènerait à la préfecture. Une offre qualitative et peu chère inciterait vachement plus les français à se passer de la bagnole plutôt qu’une prime à faire autrement.

Car si les gens ne font pas autrement, c’est que c’est relou ou impossible (trop de temps de perdu genre le bus qui met 1h30 au lieu de 40 minutes en voiture ou pas d’offre).

Dans le Tarn-et-Garonne, il y a des bus par exemple qui passent dans les petits villages et ramassent les gens qui rejoignent les lignes TER qui vont jusqu’à Toulouse. ça fait un carton, les bus sont archi bondés car : c’est aussi rapide que la voiture ou presque grâce aux bouchons toulousains, et c’est pas cher.

Donc moi je pense, que ce soit vélo ou voiture : faut tout miser sur les infras. Sinon c’est peine perdue, tout restera compliqué.

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Putain j’étais en train de rédiger aussi :hoho:

Bon, alors :

Yep, très bien, par contre ça va être coton à mettre en place, mais c’est très bien, oui.

Ces informations ne sont pas franchement accessibles au plus grand nombre, je pense en particulier aux personnes âgées qui n’ont pas forcément les capacités à se servir des outils technologiques.
J’imagine qu’elle pense distribuer ça sous forme de fascicules dans la boîte aux lettres ou affichages municipaux.

Bé, oui… C’est bateau par contre. Faut le faire tout le temps ^^ Ça ne devrait pas être inscrit dans un objectif quelconque mais être une obligation de l’État.

Tu sais très bien que la plupart des gens ne bougeront pas de leur petit confort à moins d’y être incités financièrement. Les sous, toujours les sous, oui, c’est triste, mais c’est ainsi que ça fonctionne.
Par contre développer les infra pour faciliter le covoiturage, comment ? On n’a pas de place dans nos villes pour la plupart. Il faudrait déplacer les gens, raser pour élargir, reconstruire les réseaux routiers.
Pour le vélo, d’accord, il faudrait faire bien +


Il faut bien se rendre compte aussi qu’un changement de mentalités, ça prend du temps, beaucoup de temps. On commence tout juste à sortir de l’ère du « tout voiture » pour entrer dans celle où on envisage de collectiviser les transports et d’inciter à la marche ou au vélo. Ça va être long d’y arriver pleinement comme tu le souhaites (et je le souhaite aussi), mais ce n’est pas en bousculant tout qu’on peut y arriver. On risque de braquer les gens (regarde la limitation à 80 ou la taxe sur le diesel). Et ça coûte très cher dans l’immédiat même si les retombées seront très importantes dans quelques décennies.


Bref, non, tout n’est pas à chier :D

Un peu de nuances et de pragmatisme que diable. Tu vas en chier quand ta fille sera ado sinon :sac:

C’est vrai. Mais ça manque cruellement d’ambition par rapport aux enjeux qui sont les nôtres !

Pour les infras pour le covoit’ les marges de manoeuvre sont restreintes mais on pourrait imaginer dans les villes qui en ont les autoriser à circuler sur les voies de bus, ou créer des places de parking bien situées (entre les places handicapées et les places normales) ou créer pourquoi pas des voies réservées à certaines heures.

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J’ai édité ^^

Ah, ça… Des années que ça manque d’ambition :sadboy:

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J’ai lu une thèse par rapport aux mobilités dans le monde rural, elle est dispo ici pour les curieux. (enfin, j’ai eu la chance de suivre une conférence de la thésarde, je vous enverrai un PPT qui résume le taf quand je retournerai au travail).
http://www.applis.univ-tours.fr/theses/2015/marie.huyghe_5594.pdf

En fait, le changement, il est pas forcément compliqué à opérer, le plus dur, c’est la durabilité. L’usager n’est pas forcément contre le changement, en revanche, ça lui parait extrêmement compliqué, d’une part parce qu’il a des trajets complexes (école des gamin, taf, boulangerie, école des gamins, courses) et d’autre part parce qu’il est persuadé que la voiture est le plus rapide (vrai) et le moins cher (faux).

Le défi, il est de proposer aux gens qui vivent dans le secteur rural une offre qui soit moins chère (il faut leur démontrer juste, pas compliqué) mais surtout qui perd pas trop en efficacité et c’est la le challenge.

Mais ce qui se passe, c’est que ça sera facilité par… l’augmentation de l’essence. PLus se déplacer sera cher, plus les gens chercheront d’autres méthodes.
Aujourd’hui, ce sont les plus précaires (personnes âgées isolées, chômeurs) qui utilisent ces modes alternatifs, mais dans le futur, il y aura de plus en plus « d’assignés à résidence », c’est à dire des gens qui réfléchiront à 2 fois avant de sortir la voiture car ça sera un coût difficilement supportable. C’est là que les offres alternatives doivent naitre et vite.

Le changement donc, je pense que beaucoup y pensent car se déplacer en bagnole coute déjà très cher. Seulement, c’est pas d’entretenir les routes ou foutre un bulletin de pub dans ta boite aux lettres qui va t’amener un bus ou une desserte locale de train dans le village.

Autre objectif majeur que la loi mobilités pourrait traiter : c’est relocaliser des activités économiques de proximité dans les villages. Par exemple, créer des aides à l’installation dans les villages de « boutiques à tout faire » : retrait d’argent, envoi/réception de colis, dépôt de pain. Toutes les consommations du quotidiens que les français sont souvent obligés d’accomplir en bagnole car tout a foutu le camp de leur village.

A ce sujet donc, on voit bien là tout le manque d’ambition du gouvernement je trouve puisqu’avec la réforme de la SNCF entre autres, il y a une énorme contradiction entre la volonté affichée de favoriser les transports du quotidien alors que chaque jour ou presque des lignes locales meurent faute de financements.

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Ce qui sera dur c’est de changer la manière de penser des sociétés assurant les transports : il ne s’agira plus d’essayer d’optimiser la rentabilité de ces transports, sinon je ne vois pas comment ça pourrait marcher. Il faut que ça soit un vrai service public, sans objectif de « gagner de l’argent ».
Quoique c’est p’t’êt mis dans le pdf, je lirai + tard.

Clair, c’est ce que je pense depuis longtemps et c’est ce que je voulais dire + haut en parlant de recréer des petits « groupes de vie ». Ramener de l’activité sous forme de petits pôles « multitâches » pour réduire globalement le besoin de se déplacer.
Mais là je pense que ça prendra un peu de temps. Il faut tout repenser, tout déplacer, mais on y sera peut-être forcé + vite que je peux le croire avec l’augmentation de l’essence effectivement.

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:+1:

Y a des régions qui s’emparent un peu du sujet, la SNCF a un rôle majeur à jouer aussi dans ce processus avec tous les locaux qu’ils ont à proximité des gares. Par exemple en Nouvelle Aquitaine. Avec le développement du numérique, y a moyen de décentraliser plein d’activités et donc aussi d’économiser plein de déplacements !

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460 pages le PDF :obama2: