Sexe et relations - Le cercle des poètes disparus

Bon, c’était mature mais quand même très brutal et précipité, on se laisse de l’espace et on discute en début de semaine pro. Rien de sur mais on a même pas trop cherché de solutions donc on met tout à plat et on voit. Je sais pas trop encore mais j’avoue que la gamberge m’amène sur le fait qu’elle est quand même pas très chiante (surtout comparé à ce que j’ai traversé avant) donc let’s see.

Vos décisions sont matures et vous réagissez en adultes. Juste pour ça, bravo. Certaines séparations se passent avec des jets de valises dans la gueule :sac:

Personnellement, je suis un peu dans le même cas et je ne pense pas vivre à 100% avec quelqu’un d’autre. J’aurais besoin de mon espace avec mes enfants sans que Madame n’empiète sur celui-ci. Le couple doit être un + dans ma vie où je reste relativement heureux de ma vie.

L’homme dans son appartement, sa conjointe au camping.

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L’amant sur le parking

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Bon, on s’est vus, on est repartis ensemble MAIS elle va se trouver un appart, on emménagera plus tard ensemble. Faut qu’elle retrouve une indépendance via un taf déjà et un appart ensuite, ça me soulage de FOU, c’est idéal pour moi et je suis ravi !

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Here We Go Again GIF

En espérant que ça vous rendent heureux tous les 2.

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Merci ! En tout cas c’est peu risqué et ça me semble être le plus sain et logique, faut pas qu’on s’installe ensemble absolument pour de mauvaises raisons, que ce soit financièrement ou pour reproduire un modèle. Je suis content !

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Présentement chez les parents de Brigitte à Chartres, avec Brigitte dans la chambre d’à côté.

J’ai bien conscience de lancer un pavé dans la mare et c’est clairement volontaire de teaser comme un sale :no:

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Si tu entends gratter à ta porte, c’est surement pas le chat de la daronne. :eey:

La daronne qui va s’immiscer sous la couette cette nuit :dsk:

Vous l’avez lu ici en premier :sac:

Je vous dois des explications, vous m’aviez soutenus à l’époque (ou jugés pour certains, mais comme le Christ, je vous pardonne).

Petite remise dans le contexte initial. Brigitte est en Egypte depuis un an et demi, toujours mariée avec son mari que nous appellerons Jean-Pierre. Jean-Pierre a un travail complexe autour de la sécurité maritime et n’est pas souvent là. A vrai dire, il n’est presque jamais avec elle, alors que ça fait plus de deux ans qu’il lui jure que ça va changer. Qu’on ne se méprenne pas sur moi, je comprends complètement sa position : son travail semble passionnant et il a visiblement envie de continuer à progresser dans ce milieu et de saisir toutes les missions qu’on veut bien lui donner, aux quatre coins du monde. Bref.

Brigitte et moi continuons d’échanger de temps à autres, par Whatsapp ou Skype. Je ne peux plus dire que j’en suis amoureux mais je ne peux pas dire non plus qu’elle ne me fait rien. Le fait de savoir que mes sentiments n’étaient pas réciproque à l’époque m’aident (car elle m’a toujours dit ne rien vouloir d’autre qu’une amitié, malgré les incartades que je vous ai décrites il y a deux ans). Il y a deux semaines, on avait prévu une visio, comme d’habitude.

La veille au soir, je reçois un message. Je vous fais l’échange de tête :

« Bon, j’aimerais bien qu’on reporte la visio, Jean-Pierre va rester un jour de plus.
_ Pas de problème Brigitte, on peut s’appeler demain si tu préfères.
_ Il reste parce qu’il a jugé que c’était le moment de m’avouer qu’il avait une double vie depuis un an. »

Là, évidemment que ma réaction reptilienne était d’hurler JE TE L’AVAIS BIEN DIT WESH. Seulement, comme on essaye d’être mature (on fait ce qu’on peut), je réponds une banalité, comme quoi je veux savoir comment elle se sent, tout ça.

Les jours qui suivent, on échange très régulièrement. Rien de spécial et non, je n’ai pas d’idées derrière la tête, je suis juste inquiet pour une femme qui compte pour moi, beaucoup. Et puis elle me dit qu’elle remonte à Chartres, chez ses parents, pour une semaine, et que je peux venir. J’appréhende énormément. Depuis un an, je suis en couple avec une fille avec qui ce n’est pas passionnel, mais avec qui on trouve un équilibre. On ne vit pas ensemble mais on se voit souvent, et elle m’apaise. J’ai peur que de revoir Brigitte « en vrai » et dans ce contexte ne soit dangereux, mais en même temps, avoir une amie que je ne peux plus voir, c’est aussi très con. Du coup, j’y vais.

La journée d’hier se passe bien. Quand elle m’ouvre la porte, j’arrête de me mentir : bordel qu’est-ce qu’elle est belle et bordel qu’est-ce que j’ai envie de l’enlacer. Mais je me tiens bien, je suis son ami, je me comporte en tant que tel. On passe la journée ensemble, on se balade, on se fait une bouffe : tout va bien, et je commence à me détendre et à me dire que j’arrive à contenir mes émotions. Je suis fier de moi. On finit par aller prendre un verre avant de rentrer dîner avec ses parents, et elle me parle de son mari (je m’étais refusé d’aborder le sujet en premier, après tout, si elle n’a pas envie d’en parler, on peut juste parler d’autre chose).

Et là, elle me lâche, dans le plus grand des calmes : je lui ai dit que j’étais amoureuse de toi mais que c’est pas pour ça que j’avais construit une double vie moi. La fin de la phrase, je la retranscris difficilement parce que après le début, j’ai fait un malaise. C’est pas une façon de parler. J’ai littéralement senti mon coeur se fracasser contre ma poitrine, j’ai eu le souffle coupé, j’étais livide et j’ai eu un vertige. J’ai dû aller aux toilettes pour me rafraichir parce que l’hotesse du bar voulait appeler les pompiers. :fragile:

Je reviens et je n’évoque même pas le sujet. Je ne sais pas, mon cerveau refuse d’y croire surement. J’ai galéré pendant 2 ans parce que j’étais « que » son ami, j’ai eu l’impression d’être ce genre de mecs qui s’imaginent que la fille qu’ils aiment les aime aussi en retour malgré ses refus, j’ai donc enterré tous les signes que j’avais, un à un, en travaillant à me convaincre que c’était moi qui me faisait des films, et finalement non. Je n’étais pas débile.

« Depuis le début » me dit-elle. « Mais j’ai dû faire un choix car j’aime Jean-Pierre aussi, et j’avais prévu de me marier et d’avoir des enfants, alors je me suis dit que nier était mieux pour toi ».

NON. C’était PAS mieux. J’en ai chié comme jamais et j’en chie encore bordel de merde à cul.

Le reste de la journée est bizarre, je dîne chez ses parents comme si j’étais de la famille (ils sont super accueillants donc rien à voir avec moi en particulier), je me bourre la gueule avec son darron, bref, un mercredi soir classique.

Là je suis reparti, on n’en a pas reparlé ce matin, elle espère encore sauver son couple et moi je suis complètement perdu. D’un côté je suis TELLEMENT soulagé de pas m’être gourré, de l’autre je me dis que c’est une histoire gâchée parce que, soyons honnête, je ne lui sais aucun avenir.

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Ton histoire avec Brigitte?

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Amen. :hallelujah:

Waouh, c’est quand même sacrément compliqué cette histoire. Mais j’ai pas compris un truc. Elle t’avoue qu’elle est amoureuse mais alors pourquoi elle veut tenter de sauver son couple s’il est déjà si mal à ce point ? Sachant que lui de son côté avait une double vie en plus, ça montre encore plus que c’est mort depuis un moment, enfin c’est comment je vois ça. Elle ne t’avait pas expliquer la raison de ne pas arrêter le tout avec lui ?

Parce qu’au final toi t’es plus qu’à fond, elle elle a l’air aussi bien love de toi. Alors pourquoi elle ne rentrerai pas en France pour que vous puissez vivre cette belle histoire d’amour à deux en repartant sur des bases seines et cette fois-ci combler ce désir / jeu pour de bon. Vu ce qu’on peut lire depuis le tout début de l’aventure c’est ce que vous voulez depuis le début, non ? En vrai tu sors ton histoire sur Netflix ça fait carton. :sac:

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Putain, on est quand même plus simple nous les hommes…

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Oui, elle m’aime mais elle aime aussi son mari et elle veut garder cette vie. En plus de ça, elle ne voudra pas revenir sur Arras et moi je ne quitterais jamais mon aéro-club.

Parce qu’elle l’aime aussi. Je peux l’entendre… même si ça me fait mal

Tu abordes comment ce point du coup

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Pour l’instant je ne l’aborde pas vu que :

  • je n’ai rien tenté
  • je n’ai pas prévu de tenter

Ce que je retiens de cette histoire c’est que des gens utilisent encore Skype. :eek:

:sac:

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On est rétro. Si je pouvais j’utiliserais MSN :no:

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