🇰🇷 Culture coréenne

[Steven]

Flower of Evil (악의 꽃, 2020)

« Baek Hee-seong est un type tout à fait ordinaire. Il est marié à Cha Ji-won et ensemble ils ont une petite fille de six ans. Sa femme est détective et quand elle enquête sur une série de meurtres, une vieille affaire datant de 15 ans refait surface. La vie de mari modèle de Hee-seong est en péril, il vit depuis 15 ans sous une fausse identité pour cacher son passé de tueur en séries… »

Il y a un bon moments, j’étais tombé sur une liste de drama coréen à voir. C’était dans un thread twitter anodin. Il y avait entre autres Strangers from Hell, Navillera, et Flower of Evil. Si le premier a disparu de Netflix, les deux autres y sont encore et j’ai attaqué Flower of Evil il y a quelques jours.

Flower of Evil a plus de défauts que les deux autres séries, mais aucun ne m’a rebuté. On a beaucoup de « oh comme par hasard », de coïncidences peu crédibles, de personnages qui ne se disent pas clairement les choses à un moment ce qui va amener une situation de merde totalement évitable ensuite, une mise en scène un peu grossière par moments… Et ça ne m’a pas gêné.

Un peu comme Stranger, la série policière qui m’a bien lancé dans les séries coréennes, j’ai pris goût à ces gros plans, à ces scènes au ralenti pour appuyer une action, c’est un peu kitch mais ça me fait marrer et faut avouer que ça donne envie de voir l’épisode suivant à chaque fois. Ce thriller a la bonne idée de distiller ses twists à intervalle régulier, on a beaucoup de surprises, de vraies bonnes scènes de tension où on se demande comment Hee-seong va pouvoir cacher encore son secret. Voir un duo d’ennemis devoir se lier au bout de quelques épisodes en se menaçant mutuellement est assez drôle. Puis d’autres surprises qui arrivent au fil des épisodes…

Tout ça fait que s’enfiler les 16 épisodes de plus d’une heure en moyenne ne pose au final pas trop de soucis.

Spoilers sur l'intrigue

Même si je commence à mieux cerner les séries coréennes, je suis parti dans l’idée que la série allait vraiment nous parler d’un tueur en série. Et l’effet a tenu 2-3 épisodes au moins. Quand on commence à se rendre compte qu’il a déjà eu des occasions de tuer, mais qu’il ne le fait pas, ça met le doute, et tout cela se confirme assez vite. Mais la série a d’autres idées derrière, avec de nombreux twists pour relancer la machine derrière, même quand Ji-won soupçonne son mari puis trouve sa véritable identité.

Il y a des moments plus mélodramatiques, ce qui ne sera pas au goût de tous, perso ça ne m’a pas dérangé. Le duo d’acteurs principaux fait bien le taf surtout Lee Joon-gi qui doit jouer deux rôles entre le tueur et le mari modèle, la petite est trop mimi aussi.

Bref, bonne surprise pour moi, même si c’est pas la série qui révolutionnera le genre.